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A  l’occasion  de sa  sixième conférence nationale , l’association marocaine des aspirants à la paternité et à la maternité (MAPA), sa présidente,  Aziza Ghallam,a accordé un entretien à Maroc-hebdo .

Lors de cette interview, Aziza Ghallam établit un bilan de l’infertilité mais aussi des perspectives au Maroc.

Au Maroc 900 000 couples souffrent d’infertilité et rencontrent de grosses difficultés quant à l’établissement d’ un diagnostic, l’accès au soin et  à la procréation médicale assistée (PMA)  mais aussi au soutien psychologique..

Pour  Aziza Ghallam, présidente de   l’association marocaine des aspirants à la paternité et à la maternité (MAPA),  indique « Ce dernier point est d’ailleurs d’une importance majeure puisque l’infertilité cause des problèmes familiaux profonds, ce qui affecte la stabilité de la vie conjugale et de la famille marocaine. « .

L’ association a réalisé une étude interne auprès de ses adhérents  qui indique que  » 85% des sondés vivent une dépression, 10% souffrent d’anxiété et 5% ressentent de la culpabilité envers le conjoint en plus d’un sentiment d’insécurité sociale. »

Par ailleurs, nous appelons les autorités compétentes à ouvrir des unités de fertilité dans le secteur public dans toutes les régions, tout en initiant des partenariats public-privé.

A l’ instabilité psychologique, s’ajoute l’instabilité financière. En effet, les coûts des traitements de procréation médicale assistée sont exorbitants et beaucoup de couples doivent emprunter auprès d’organismes bancaires ou de la famille.

La présidente de l’ association  souhaite qu’à l’avenir  » le traitement de l’infertilité n’est pas un luxe, mais un droit constitutionnel et un droit humain, comme stipulé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui insiste sur le droit pour les femmes et les hommes de jouir d’une santé sexuelle et reproductive, et le droit d’accéder aux informations et aux services de santé sexuelle et reproductive, dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) adoptés d’ailleurs par le Maroc.

Aujourd’hui, nous ne pouvons qu’être fiers des chantiers lancés par le Souverain, comme le projet de généralisation de la protection sociale et le nouveau modèle de développement. Nous souhaitons que ces chantiers incluent l’accès aux soins de santé reproductive.

Si vous souhaitez en savoir plus sur cette interview d’ Aziza Ghalam, vous pouvez cliquer sur le lien ci-dessous :

https://www.maroc-hebdo.press.ma/aziza-ghallam-couples-infertiles-depression

https://www.maroc-hebdo.press.ma/couverture-sanitaire-infertilite

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