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11 mai 2021 à 11 h 40 min #5470adminMaître des clésAu Sénégal ainsi que dans d’autres pays d’ Afrique, la demande pour des traitements de procréation médicalement assistée est puissante.Le Professeur Philippe Moreira, chef du service de gynécologie-obstétrique et de la Médecine de la reproduction de l’Hôpital Dalal Jamm à Dakar indique que 80 % de couples souffrant d’ infertilités souhaitent recourir à un traitement de PMA pour avoir des enfants.Le professeur Philippe Moreira explique ce qu’est la procréation médicalement assistée (PMA) ou fécondation in vitro (FIV)« Le principe c’est d’avoir une fécondation d’un ovocyte par un spermatozoïde ».Il ajoute: « Dans un rapport normal, c’est un parcours du combattant pour que le sperme atteigne l’ovule. C’est pourquoi les caractéristiques des spermes peuvent être améliorées pour faciliter la fécondation. Cependant, il faut au préalable s’assurer que la femme est en train d’ovuler ».
Le Professeur Philippe Moreira est aussi titulaire de la chaire de gynécologie-obstétrique à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. En collaboration avec la chaire de psychiatrie de cette université, il a dirigé une étude qui prouve que la plupart des couples souffrant d’infertilité souhaitent avoir recours à une procréation médicalement assistée pour avoir des enfants. Il ressort aussi de cette étude que « 80 % des couples interrogés disent oui à la PMA. Mais 30 % d’entre eux n’ont pas les moyens. C’est du devoir des acteurs du système sanitaire d’assister ces couples », selon le Professeur titulaire de chaire de gynécologie-obstétrique Philippe Moreira.Le rapport insiste sur la détresse psychologique des couples souffrant d’infertilité et précise que l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) classe l’ infertilité comme une maladie.Le Professeur Philippe Moreira, chef du service de gynécologie-obstétrique et de la Médecine de la reproduction de l’Hôpital Dalal Jamm à Dakar souligne « L’infertilité est un fléau. Elle est considérée par l’OMS comme une maladie au même titre que les autres pathologies. Au Sénégal, la part de l’infertilité dans les consultations tourne entre 12 % à 15 %. Il faut, cependant, concevoir cette infertilité autour de la santé humaine : la contraception, la prise en charge, le dépistage des cancers gynécologiques et mammaires », précise le spécialiste.
Le Professeur Philippe Moreira indique qu’ actuellement, l’infertilité gagne du terrain sur le continent. Le Sénégal, le Mali, le Tchad et bien d’autres pays, sont dans ce que nous appelons : « la ceinture de l’infertilité ».
Une bonne nouvelle pour le Sénégal : la première pierre du centre de PMA de l’Hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye, dans la banlieue de Dakar, a été posée.
La prise en charge de l’infertilité pourrait coûter entre 2 et 2,5 millions de FCfa au Sénégal.Si vous souhaitez en savoir plus sur cet article, vous pouvez cliquer sur le lien ci-dessous :Photo by Andre Adjahoe on Unsplash -
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