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13 juillet 2023 à 12 h 13 min #5813
admin
Maître des clésObjectif. Décrire les aspects épidémiocliniques et les principales étiologies de l’infertilité du couple dans la région de Kolikoro. Matériels et méthodes. Il s’agissait d’une étude descriptive, transversale avec une collecte prospective des données allant du 1eravril 2020 au 31 mars 2021 soit une période de 12 mois au centre de santé de référence de Kalaban-Coro(Kati).
Résultats. L’infertilité du couple avait une prévalence de 19,99 % dans les consultations gynécologiques et 27.8% des patientes avaient entre 21et 25 ans.La plupart des conjointes étaient ménagères (60,9 %). Les commerçants étaient la première profession chez les conjoints (23,5 %). Toutes les patientes étaient mariées, sans coépouse dans 73,9 % des cas. L’infertilité était secondaire dans 64,3 %des cas. Les paucigestes représentaient 28,7 % et les nullipares 48,7 %. Le désir d’enfant a été retrouvé comme motif de consultation dans 83,5 % des cas et la durée la plus représenté pour l’infertilité se situait entre 12-24 mois dans 57,4 % des cas. Le taux de participation des conjointes était de 97,4 %et celui des conjoints de 13 %.Les étiologies féminines étaient documentées dans 20,9 % des cas (obstruction tubaire, ovaires polykystiques, endométriose, utérus polymyomateux, synéchie utérine et anovulation) et masculines dans46,67 % des cas (azoospermie, oligospermie, asthénotératospermie, et asthénospermie).
Conclusion. La prévalence de l’infertilité dans les consultations est de 19,99 %. Bien que les étiologies masculines soient fortement représentées, ce sont les femmes qui sont les plus nombreuses à consulter parce que la population continue de penser que l’étiologie de l’infertilité du couple est féminine.
Lire l’étude complète ici https://www.hsd-fmsb.org/index.php/hsd/article/view/4590/3605
2tude sous licence créative common CC BY NC ND 4.0
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